Venez visiter le domaine de Quentin !
"Kachikine" signifie "Dans le hamac" en langue kuna, parlée par environ 60 000 locuteurs. Les indiens Kunas vivent sur le littoral panaméen oriental, principalement dans les îles San Blas, à la frontière de la Colombie, et bénéficient d'une autonomie vis-à-vis du Panama.
Le hamac est certainement une philosophie et un art de vivre, même si Quentin n'a pas beaucoup de temps à lui consacrer.
Vous avez compris que Capurgana, à la frontière panaméenne, est difficilement accessible : il n'existe aucune route reliant la Colombie au Panama, ni à l'est, ni à l'ouest. Le "bouchon du Darien" est ainsi l'unique rupture de la route panaméricaine, constitué de marécages et d'une jungle tropicale humide en grande partie inexplorée, riche d'une faune et d'une flore prolifique. La faune humaine, de passage, est peu recommandable, et n'incite pas à s'éloigner de la côte...
Contrairement à un hôtel, un "hostal" se définit par l'existence d'un dortoir
et la possibilité de cuisiner soi-même.
Mais, mieux qu'une auberge de jeunesse,
il est aussi un restaurant midi et soir, selon le souhait des clients.
Une indienne Kuna veille à l'accueil devant la cuisine
La maison, présente dès l'achat du terrain, a rapidement gagné un toit neuf en carbone. Sa façade est entièrement ouverte sur l'extérieur. Le coin cuisine et le coin repas au rez-de-chaussée, ainsi que le salon au premier, et l'une des chambres au second sont ainsi en plein air, alors que le dortoir et la première chambre peuvent être fermés.
Notre chambre au second étage, sous la moustiquaire qui protège
non pas des moustiques absents, mais plutôt des craintes de Sylvie vis-à-vis des tarentules.
non pas des moustiques absents, mais plutôt des craintes de Sylvie vis-à-vis des tarentules.
largement ouverte sur le jardin et sur les perruches aussi bavardes que le coq dès 5h
Le salon du 1er étage, bibliothèque, hamac et canapé
Les douches et les toilettes, premier chantier dans un petit bâtiment à part, ont été décorées de fresques animalières colorées tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Ne soyez pas plus exigent qu'il ne faut quand vous vivez sous les tropiques : apprenez dès à présent que vous n'utiliserez pas d'eau chaude, ni ici, ni dans la cuisine. Les tanks personnels, qui fournissent l'eau sous pression, sont situés dans la jungle au-dessus des bâtiments et alimentés par une citerne commune aux habitants de l'Aguacate. Cette citerne bénéficie d'un captage en rivière. La température de l'eau au robinet est celle qui règne dans les tanks, ni chaude, ni froide.
Le kiosque, construit dès la première année, permet d'écouter la musique de son choix, qui distraie de l'odieux vallenato caraïbe, de se délasser dans les hamac, et de réunir les grandes tablées qui dépassent les capacités du coin repas.
Le kiosque et la "cabane", sous le versant couvert de bananiers puis d'une jungle épaisse
La "cabane" qui sera inaugurée en décembre est, malgré son nom, le local prestigieux de Kachikine, destiné à accueillir en autonomie une famille entière.
Le bois de ces deux bâtiments, récolté et débité sur place, est d'une exceptionnelle qualité par sa haute densité, densité telle qu'il ne flotte pas mais coule comme une pierre.
Le travail de nœuds des palmes réalise un décor géométrique soigné
Le four, qui a été construit par des volontaires, permet en principe de cuire le pain,
mais reste inactif depuis qu'il s'est fendillé.
Le poulailler héberge dans un grand confort les six ou sept poules et poulets qui vivent en liberté toute la journée, et le rejoignent spontanément dès que le jour tombe pour se mettre à l'abri. J'en reparlerai avec insistance sans tarder !
Petchouga devant son poulailler
Pour la "déco" qui personnalise les lieux, passez au chapitre qui suit
Pierre
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